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Valence : l’immobilier reste attractif

Posté par Olivier Morin le 17/02/2021
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A cheval entre les vallées de la Provence et les montagnes du Vercors, Valence a été classée en 2018 à la première position des villes de taille moyenne par le cabinet Arthur Loyd. Ce dernier a notamment vanté ses performances en matière de capital humain et d’innovation. Cette localité qui ne comptait pas moins de 23 500 établissements actifs hors SCI en 2017 selon l’INSEE jouit d’un tissu économique diversifié.Qu’en est-il de son parc locatif et plus globalement de l’évolution de son marché immobilier ? Nous vous apportons tout de suite des éléments de réponse.

Les atouts économiques du territoire valentinois

Préfecture de la Drôme, Valence est également la ville la plus peuplée de son département avec près de 65 000 habitants recensés en 2018. Elle appartient à la communauté d’agglomération de Valence Romans Agglo et constitue un carrefour incontournable entre la région lyonnaise et la Côte d’Azur. Si elle ne bénéficie pas de l’attractivité économique de la Capitale des Gaules ni même de Grenoble, Valence demeure le cinquième pôle économique de la région Auvergne Rhône-Alpes (AURA).

Valence Romans Agglo est un territoire au tissu économique varié essentiellement composé de PME / TPE, dont plus de 250 sont spécialisées dans le secteur de l’agroalimentaire.

Elle compte aussi des entreprises du secteur industriel particulièrement performantes telles que Krohne, Vanatime ainsi que Thales, spécialiste de l’aéronautique.

Valence Romans incarne par ailleurs une Capitale des Start Up de Territoire. A ce titre, ses entreprises qui accompagnent les nouveaux modes de vie du citoyen et le développement d’une économie durable sont soutenues financièrement.

L’attractivité immobilière de Valence

Des biens accessibles aux primo-accédants

Si la ville-préfecture de la Drôme ne se distingue pas très favorablement en matière de sécurité ou de transports en commun, elle figure néanmoins à la 38ème place du palmarès des villes établi par l’Express à l’automne 2020. L’hebdomadaire y souligne notamment ses bonnes performances dans le domaine des émissions de gaz à effet de serre…ainsi que dans les prix de l’immobilier. Une information guère surprenante pour ceux qui y ont déjà investi ou s’apprêtent à y accéder à la propriété.

Certes, le m2 a bondi de 1 240 euros à 1 823 entre le 1er trimestre 2017 et le 1er trimestre 2020. Cela reste pourtant bien en deçà des prix moyens de l’immobilier observés dans d’autres villes de taille moyenne en région AURA. A Chambéry et Vénissieux, ils s’établissaient respectivement à 2 145 et 2 288 euros au début de l’année 2020. L’attractivité immobilière de Valence se vérifie même lorsqu’on compare les prix des transactions opérées dans la préfecture et celles réalisées en moyenne à l’échelle régionale (2 953 euros pour AURA).

L’accessibilité tarifaire ne peut laisser indifférents les primo-accédants comme les personnes en quête d’un investissement locatif. Ils peuvent notamment s’intéresser aux petites surfaces, prisées des nombreux étudiants de l’Université Grenoble Alpes, ainsi que des vacanciers estivaux pour booster la rentabilité de leurs biens.

Où acheter / louer à Valence ?

A Valence, il y en a pour tous les investisseurs ou presque ! Les candidats à l’accession aux budgets modestes sont par exemple susceptibles de se tourner vers Polygone ou Fontbarlettes, des secteurs populaires qui abritent des biens à moins de 900 euros le m2. A l’inverse, les secteurs du centre-ville et de Charran sont composés des appartements et des maisons les plus onéreuses.

Les familles privilégient massivement les quartiers situés à l’est, tels que Châteauvert, Les Alpes, Rousset et Danton, elles y apprécient le calme et la proximité avec le centre de Valence. Pour bénéficier d’une quiétude totale, c’est dans les quartiers sud qu’il convient de poser ses valises. Fontlozier, Mannet, Lautagne…ces secteurs résidentiels présentent ont aussi l’avantage d’être relativement proches du port de plaisance et de ses activités nautiques.

Le visage du Valence de demain

La pandémie de Covid-19 n’a bien évidemment pas été sans conséquences sur le secteur du BTP dans la Drôme. Dans le département, il représentait initialement la bagatelle de 7 200 entreprises à l’origine d’un chiffre d’affaires d’environ 2,5 milliards d’euros.

Début janvier 2021, les principales fédérations du BTP ont fait cause commune en signant une charte d’engagements en contrepartie des mesures prises pour relancer la construction dans le cadre du plan France Relance.

Concernant les projets de construction planifiés ces prochaines années, on distingue tout d’abord la réhabilitation de 679 logements et la construction de 656 nouveaux par Drôme Aménagement Habitat (DAH) entre 2021 et 2023.

A cela s’ajoutent les opérations du PNRU2 destinées à déconstruire des logements collectifs énergivores pour les remplacer par des bâtiments peu gourmands en énergie, ainsi que l’opération Valence 2020, dont l’un des objectifs est de retrouver un dynamisme démographique à la faveur d’une offre de logements plus diversifiée. Des travaux ont notamment été entrepris à l’Îlot Romans, ils impliquent la construction de logements étudiants en remplacement de l’ancienne prison et le réaménagement de place d’armes.

Rappelons qu’entre 2006 et 2016, celle qu’on surnomme la Porte du Midi a vu sa population décliner de 3 000 habitants.

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